La grande pêche

Un des moteurs de la vie économique locale: 1 marin génère 6 emplois à terre. Saint Malo était un des principaux ports des « Terres Neuvas » avec Fécamp et Bordeaux. Les équipages bordelais étaient recrutés dans le pays malouins.

En 1939, le port arme encore le tiers de la flotte française. Le déclin est amorcé après la guerre avec l’arrivée de nouvelles techniques de pêche et la surgélation.

1ère remise en cause: l’accord franco canadien de 1972 qui fixe pour chaque année des quotas. Puis, ce fut un moratoire qui interdisait toute pêche dans les eaux canadiennes.

En 1987, la France péchait 48 000 tonnes. En 1991, elle n’en pêchait plus que 20 000 tonnes. Bien que la ressource n’était pas menacée, le gouvernement de l’époque préféra donner la propriété aux St Perrais alors qu’il suffisait de faire passer notre part de 15 000 à 20 000 tonnes pour maintenir la pêche malouine.

Au début de 1989, débuta l’épreuve de force qui opposa, la COMAPECHE au gouvernement de l’époque. Dans cette bataille « politico économique », les élus locaux, comme les marins, soutenaient l’armateur au nom de la défense de l’emploi local.

Aujourd’hui, un seul chalutier malouin perpétue le passé glorieux des « Terre Neuvas » de Saint Malo en pêchant toujours la morue.

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