En 1975, le libéralisme prôné par le pouvoir en place gagne du terrain. La flotte française n’y échappe pas.
A St Malo, c’est l’affaire du Mary Poppins. Une compagnie maritime étrangère chercher à assurer la liaison St Malo-Plymouth avec un équipage de marins étrangers alors que 1500 marins étaient alors au chômage.
L’action menée par la CGT, entre autre, a fait échouer cette tentative et la Mary Poppins n’a jamais accosté à St Malo.
Avec le recul, on constate qu’il s’agissait d’un premier pas vers les pavillons de complaisance avec des équipages de toutes nationalités, sans aucun statut, échappant ainsi aux conventions de travail applicables sur des navires battant pavillon français.
Aujourd’hui, les luttes et la présence CGT dans la Transmanche permet de conserver au port de Saint Malo, l’outil de travail: le pavillon français 1er registre (100% de marins Français).